Depuis mes 20 ans, je suis cinéaste, j'ai imaginé et fait des films, c'est-à-dire, des images et des sons que j'ai reliés ensemble au montage, comme on appelle cela. J'invente des liens entre eux, je les crée avec les ambiances et les tons qui me plaisent. J'imagine mon propre cinéma, tout particulier, très personnel, avec des codes qui me reflètent totalement, un cinéma intuitif, affilié d'abord à ce que l'on nomme le cinéma expérimental et se rapprochant du documentaire poétique ; en arrivant en Bretagne, à Rennes, je crée une association de création, production et diffusion cinématographique que je nomme peti peti par goût, déjà, des résonances, des échos et de l'importance du miniature (de ce qui est invisible même, les sons, les émotions, les sentiments, les cellules qui dansent et composent notre corps humain) et aussi en hommage à Quand je redeviendrai petit de Janusz Korczak.

Intimement, sans le conscientisé pourtant, je sentais que tout est vibration, en perpétuel mouvement qu'il s'agisse de l'infiniment petit comme de l'infiniment grand, du vivant comme de ce que l'on peut croire immobile, les objets qui nous entourent... les recherches nombreuses en physique quantique nous le prouvent depuis plusieurs années maintenant. J'expérimente les puissances vibratoires des lettres de l'alphabet par exemple dans mon film, O, O fille de l'O. Le dernier est un conte documentaire avec deux jeunes chanteurs dont une enfant qui s'intéressent aux plantes et à leur musique, film où on appréhende les vibrations dans la Nature. Les cheminants, film précédent aux échos de Tao, s'intéresse au mouvement vers la danse, au mouvement-émotion.

 

Aimant la danse libre et l'art du mouvement depuis petite, après de nombreuses expériences de danse contemporaine depuis 2009 avec Boris Charmatz, Jérôme Bel, Maud Le Pladec, Alain Michard, Aernout Mink, Latifa Laâbissi et Merce Cunningham, je décide de m'ancrer en pratiquant l'art du Tao, le Tai chi chuan et le Qi Gong avec Sarosi Nay. Associée à l'Ecole Yang, cette méditation en mouvement est un art thérapeutique et martial, on apprend au fil des ans la pratique du bâton, du sabre puis de l'épée. Sarosi Nay m'initie en parallèle à la manupuncture (sur le principe de l'acupuncture chinoise mais avec les doigts) et depuis 2020 il m'enseigne à transmettre à mon tour les Huit Trésors et le Tai Chi Chuan de l'école Yang.

En 2019 je rencontre l'Institut de Qi Gong et Dhamma appliqué pour compléter ma formation via une école Yin et purement thérapeutique,

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Aimant le chant depuis toujours, suite à une expérience d'autoguérison marquante accompagnée par Didier Buligan lors d'un rebirth (respiration holotropique), la force de notre propre voix est une révélation et je décide de m'orienter vers la sonologie, le chant harmonique en faisant partie, ainsi me voilà dans l'aventure sonique, formée par Emmanuel Comte au massage sonore, autrement dit sonothérapie, sonologie, toucher par les sons. Je poursuis l'apprentissage avec un stage de chant diphonique avec Johanni Curtet puis Isabelle Padovani m'initie à l'Onsei-Do en 2019

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Rencontre entre la médecine traditionnelle chinoise et la sonothérapie, l'énergétique sonore combine harmonisation et massage énergétique chinois.

Je travaille la manupuncture en appliquant les diapasons thérapeutiques selon les besoins des patients sur le trajet des méridiens comme l'enseigne la médecine chinoise. Ce massage est à la fois manuel et intuitif, mêlant toucher thérapeutique et énergétique sonore avec bols chantants et diapasons thérapeutiques, sons organiques (bois, feuilles, eau) et voix (la mienne et celles des patients qui le sentent). Il n'exclut pas des massages manuels pour amorcer les points d'acupuncture ou redonner de l'ampleur par la présence et les ressentis tactiles.

J'observe un profond apaisement, une grande détente, ses vibrations harmoniques soulagent bien des douleurs et des maux. C'est une joie de les transmettre !